14.02.18 in ambassadeurs
elodie david-touboul
qu’est-ce qui te nourrit dans ton métier de styliste ?
c’est un peu tout ce qui nous entoure, je pense avoir la chance de vivre dans un environnement riche culturellement. quand on vit dans des grandes villes, tout est à notre portée.
comment es-tu arrivée dans ce métier ?
j’ai toujours voulu faire ça, mais je n’ai pas tout de suite réussi à trouver une styliste à assister. pendant 4 ans, j’ai fait de la production et du casting chez art partner et j’aimais beaucoup cela d’ailleurs. c’est ensuite que j’ai rencontré marie amélie sauvé avec qui j’ai travaillé pendant 8 ans… je n’en garde que de bons souvenirs. j’ai le sentiment d’avoir fait une grande école, elle a développé mon goût, elle m’a raffinée.
quelles sont les personnes ou les artistes qui constituent des références pour toi ?
vers 1996, alors que j’étais adolescente, c’était la grande époque de martin margiela, helmut lang etc... j’avoue qu’ils sont restés depuis de fortes références pour moi. pour ce qui est des photographes ou artistes, je dirais david sims, corinne day, wolfgang tillmans, et cindy sherman. mais pour chaque période ou saison, je trouve qu’un artiste ressort d’avantage… la saison dernière j’étais très intéressée par william eggleston et ses photos de gens marchant dans les rues de new york. et en ce moment je regarde beaucoup robert mapplethorpe, david armstrong…
si tu ne devais citer qu’un seul designer ?
ce n’est pas facile… il y en a plusieurs et chacun pour une raison précise. martin margiela pour sa liberté de penser, helmut lang pour son radicalisme, nicolas guesquière chez balenciaga et junya watanabe pour leur avant-gardisme si subtil, et raf simons parce qu’il reste si moderne à travers autant d’années.
et que penses-tu de john galliano chez margiela ?
je dirais simplement que je trouve difficile margiela sans margiela.
c’est un peu tout ce qui nous entoure, je pense avoir la chance de vivre dans un environnement riche culturellement. quand on vit dans des grandes villes, tout est à notre portée.
comment es-tu arrivée dans ce métier ?
j’ai toujours voulu faire ça, mais je n’ai pas tout de suite réussi à trouver une styliste à assister. pendant 4 ans, j’ai fait de la production et du casting chez art partner et j’aimais beaucoup cela d’ailleurs. c’est ensuite que j’ai rencontré marie amélie sauvé avec qui j’ai travaillé pendant 8 ans… je n’en garde que de bons souvenirs. j’ai le sentiment d’avoir fait une grande école, elle a développé mon goût, elle m’a raffinée.
quelles sont les personnes ou les artistes qui constituent des références pour toi ?
vers 1996, alors que j’étais adolescente, c’était la grande époque de martin margiela, helmut lang etc... j’avoue qu’ils sont restés depuis de fortes références pour moi. pour ce qui est des photographes ou artistes, je dirais david sims, corinne day, wolfgang tillmans, et cindy sherman. mais pour chaque période ou saison, je trouve qu’un artiste ressort d’avantage… la saison dernière j’étais très intéressée par william eggleston et ses photos de gens marchant dans les rues de new york. et en ce moment je regarde beaucoup robert mapplethorpe, david armstrong…
si tu ne devais citer qu’un seul designer ?
ce n’est pas facile… il y en a plusieurs et chacun pour une raison précise. martin margiela pour sa liberté de penser, helmut lang pour son radicalisme, nicolas guesquière chez balenciaga et junya watanabe pour leur avant-gardisme si subtil, et raf simons parce qu’il reste si moderne à travers autant d’années.
et que penses-tu de john galliano chez margiela ?
je dirais simplement que je trouve difficile margiela sans margiela.
« quand on vit dans des grandes villes, tout est à notre portée. »
la ville qui t’inspire ou qui te ressemble ?
paris, évidemment. j’ai la chance de vivre dans une ville incroyable avec une vraie culture et histoire. cela étant je suis très attirée par los angeles et londres. j’aime los angeles pour sa lumière et le sentiment de liberté qui s’en dégage, et londres et les anglais pour leur style. pour l.a. par exemple, ce sont les images de hugh holland ou ryan mc ginley qui m’attirent, et reflètent pour moi cet esprit solaire et cette liberté… à londres, ce sont des personnalités allant de david bailey à tracey emin, en passant par mick jagger et david hockney qui, pour moi, décrivent un style très propre à l’angleterre.
comment définirais-tu ta façon de vivre ?
très classique : un mari, deux enfants. la mode est évidemment plus qu’un métier puisque j’ai la chance d’exercer une activité qui me passionne, mais par ailleurs j’ai une vie très classique.
un endroit de prédilection où te trouver habituellement ?
À paris, mais je n’ai pas de routine, j’ai un bureau dans lequel je ne vais quasiment jamais… je voyage beaucoup pour le travail.
quelle est la fausse idée que chacun se fait du métier de styliste ?
que c’est un métier glamour et facile. les premières années en tant qu’assistant sont vraiment éprouvantes. il y a une méthode de travail, une culture propre au métier, le besoin d’être constamment informé, curieux… comme pour beaucoup d’autres métiers d’ailleurs.
ton plus gros défi réalisé ou à réaliser en tant que styliste ?
il n’y a pas longtemps j’ai réalisé un rêve en travaillant avec david sims.
paris, évidemment. j’ai la chance de vivre dans une ville incroyable avec une vraie culture et histoire. cela étant je suis très attirée par los angeles et londres. j’aime los angeles pour sa lumière et le sentiment de liberté qui s’en dégage, et londres et les anglais pour leur style. pour l.a. par exemple, ce sont les images de hugh holland ou ryan mc ginley qui m’attirent, et reflètent pour moi cet esprit solaire et cette liberté… à londres, ce sont des personnalités allant de david bailey à tracey emin, en passant par mick jagger et david hockney qui, pour moi, décrivent un style très propre à l’angleterre.
comment définirais-tu ta façon de vivre ?
très classique : un mari, deux enfants. la mode est évidemment plus qu’un métier puisque j’ai la chance d’exercer une activité qui me passionne, mais par ailleurs j’ai une vie très classique.
un endroit de prédilection où te trouver habituellement ?
À paris, mais je n’ai pas de routine, j’ai un bureau dans lequel je ne vais quasiment jamais… je voyage beaucoup pour le travail.
quelle est la fausse idée que chacun se fait du métier de styliste ?
que c’est un métier glamour et facile. les premières années en tant qu’assistant sont vraiment éprouvantes. il y a une méthode de travail, une culture propre au métier, le besoin d’être constamment informé, curieux… comme pour beaucoup d’autres métiers d’ailleurs.
ton plus gros défi réalisé ou à réaliser en tant que styliste ?
il n’y a pas longtemps j’ai réalisé un rêve en travaillant avec david sims.
« la mode est évidemment plus qu’un métier puisque j’ai la chance d’exercer une activité qui me passionne, mais par ailleurs j’ai une vie très classique. »
ton rituel dans ton métier ?
je n’ai pas de rituels. j’essaie de sortir les superstitions de mon quotidien.
la mode qui t’énerve aujourd’hui ?
j’aimerais qu’instagram ait moins d’importance. il y a évidemment des vertus, c’est un beau moteur de recherche mais ça a clairement changé toute l’industrie et c’est devenu un outil indispensable. j’ai parfois le sentiment que mon métier consiste à produire des images pour instagram...
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
c’est un peu embarrassant mais je n’ai pas d’objet fétiche… peut être mes colliers. un avec une pince a diamant qui a été trouvé par ma grand-mère, un collier offert par mon mari, la médaille d’une de mes filles et un collier de coquillage marchandé sur la plage cet été! en revanche je n’ai aucune idée de leur poids…
ce qui a du poids dans ta vie ?
ma famille.
tes objets le gramme, lesquels sont-ils ? comment les portes-tu ?
j’ai plusieurs bracelets : le 15g lisse poli, le 23g guilloché pyramide poli et le 13g guilloché vertical poli, tous en argent 925. je les porte tout le temps, et ensemble, j’aime les accumuler.
pour finir, comment définirais-tu le style le gramme ?
minimal, épuré, et radical. très à l’image d’adrien et erwan.
photographe : ©amit israeli
je n’ai pas de rituels. j’essaie de sortir les superstitions de mon quotidien.
la mode qui t’énerve aujourd’hui ?
j’aimerais qu’instagram ait moins d’importance. il y a évidemment des vertus, c’est un beau moteur de recherche mais ça a clairement changé toute l’industrie et c’est devenu un outil indispensable. j’ai parfois le sentiment que mon métier consiste à produire des images pour instagram...
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
c’est un peu embarrassant mais je n’ai pas d’objet fétiche… peut être mes colliers. un avec une pince a diamant qui a été trouvé par ma grand-mère, un collier offert par mon mari, la médaille d’une de mes filles et un collier de coquillage marchandé sur la plage cet été! en revanche je n’ai aucune idée de leur poids…
ce qui a du poids dans ta vie ?
ma famille.
tes objets le gramme, lesquels sont-ils ? comment les portes-tu ?
j’ai plusieurs bracelets : le 15g lisse poli, le 23g guilloché pyramide poli et le 13g guilloché vertical poli, tous en argent 925. je les porte tout le temps, et ensemble, j’aime les accumuler.
pour finir, comment définirais-tu le style le gramme ?
minimal, épuré, et radical. très à l’image d’adrien et erwan.
photographe : ©amit israeli
« je n’ai pas de rituels. j’essaie de sortir les superstitions de mon quotidien. »